À une grosse semaine des vacances scolaires, les virus respiratoires s’installent. Santé publique France le confirme dans son bulletin hebdomadaire. Les consultations et les passages aux urgences augmentent ensemble. La grippe risque donc de jouer les trouble-fête. Fièvre, courbatures et maux de tête peuvent tomber sous le sapin. Les cartes arrêtées à la semaine du 1er au 7 décembre 2025 révèlent des contrastes nets.
Aux urgences, la grippe gagne du terrain en métropole
Santé publique France classe toutes les régions de métropole en phase épidémique. Selon yahoo.com, la Corse passe en pré-épidémie. Cette bascule confirme une diffusion large. Elle intervient alors que la fréquentation hivernale des services remonte. Les chiffres portent sur la dernière semaine suivie. Les indicateurs dessinent une montée, début décembre.
En médecine de ville, les généralistes voient le taux de consultations pour syndrome grippal monter. Il atteint 190 pour 100 000 habitants. La semaine précédente, il se situait à 118. Ce saut reflète une circulation plus intense. Il annonce aussi une pression accrue sur les cabinets.
À l’hôpital, les passages aux urgences pour syndrome grippal atteignent 6 060. Ils pèsent 1,7 % des passages. Une semaine plus tôt, la part était de 0,8 %. La grippe explique une part croissante des venues. Les autorités invitent à anticiper, surtout pour les plus fragiles.
Grippe en Île-de-France, les départements au-dessus des seuils
La carte place l’Île-de-France en tête des niveaux. Plusieurs départements dépassent 4 % des passages aux urgences. Ces parts renvoient aux venues liées au syndrome grippal. La Seine-et-Marne atteint 4,36 %. Le Val-de-Marne monte à 4,43 %. La Seine-Saint-Denis suit avec 3,62 %.
Dans la région, le Val-d’Oise et l’Essonne affichent 3,2 %. Ailleurs, plusieurs départements franchissent aussi 3 %. Les Alpes-Maritimes, la Corse-du-Sud, la Haute-Vienne et les Pyrénées-Atlantiques figurent dans ce groupe. Santé publique France les cite parmi les plus touchés. La grippe se diffuse donc sur des fronts très différents.
À l’inverse, les Hauts-de-France et une partie de l’Occitanie restent moins concernés. Le Pas-de-Calais est à 0,5 %. Le Nord est à 0,69 %. La Somme est à 0,72 %. En Occitanie, l’Ariège tombe à 0,23 %, et la Haute-Garonne à 0,71 %. Ces niveaux restent nettement inférieurs.
Progressions en sept jours et réponses des hôpitaux
L’évolution hebdomadaire souligne des bonds dans quelques départements. En Seine-et-Marne, la part progresse de 870 %. Dans le Val-de-Marne, elle augmente de 1 000 %. En Seine-Saint-Denis, elle grimpe de 905 %. Ces sauts reflètent une montée très rapide des passages.
La plus forte hausse revient à la Gironde, avec 1 627 %. La Haute-Saône suit à 1 300 %. La Corse-du-Sud atteint 1 223 %. Les Landes enregistrent 1 160 %. Seule une dizaine de départements voit une baisse. La carte d’évolution montre ainsi des dynamiques opposées.
Face à l’afflux, plusieurs hôpitaux réintroduisent le port du masque. L’objectif vise la limitation des transmissions. Pour l’hiver 2024-2025, on estime environ 30 000 hospitalisations après les urgences. Les excès de décès toutes causes confondues atteignent 17 600. Près de 3 millions de consultations ont été comptées. La grippe reste au centre.
Avant les fêtes, rester vigilant et agir dès les premiers signes
Fièvre, courbatures et maux de tête peuvent surgir vite. Dès les premiers symptômes, le repos et l’isolement limitent les contaminations. Dans les lieux clos, le masque garde un intérêt. La campagne de vaccination antigrippale et contre le Covid-19 a débuté le 14 octobre, jusqu’à fin janvier. Elle démarre plus vite que l’an dernier. La grippe impose aussi de protéger les personnes âgées. En cas de fragilité, un avis médical reste utile.






