Municipales 2026 : en hypothèse de second tour sans candidat LR, Laurent Wauquiez appelle à voter « tout sauf LFI »

Laurent Wauquiez

À l’approche des municipales de 2026, une consigne de second tour agite la droite. En cas d’absence de candidat investi par LR, l’appel est clair. Il s’agit d’éviter La France insoumise. Laurent Wauquiez résume cette ligne d’un mot d’ordre, pensé pour les duels locaux. La formule interroge sur le vote blanc et les arbitrages possibles. La campagne se polarise déjà.

Sur TF1, Laurent Wauquiez fixe une ligne au second tour

Mercredi 3 décembre 2025, Laurent Wauquiez, député LR de Haute-Loire, était invité sur TF1. Face aux questions, il a évoqué le second tour des municipales. Selon ouest-france.fr, il a posé une règle simple, si aucun candidat LR n’est qualifié. Il a parlé de « jamais LFI » et l’a martelée à l’antenne.

Les journalistes l’ont interrogé sur Martine Vassal, candidate Renaissance et LR à Marseille. Elle avait entrouvert la porte à une alliance avec l’extrême droite. Puis elle a expliqué que ses propos avaient été mal compris. Le député a dit ne pas comprendre cette séquence.

Il a rejeté l’idée d’abandonner avant le scrutin. « Quand vous vous engagez, vous défendez vos idées », a-t-il insisté. Sa consigne se résume ensuite en une phrase. « Votez blanc, votez ceux qui sont en face », a-t-il dit. Il vise un front commun anti-LFI.

Le pari de Laurent Wauquiez relance la question du RN

Le présentateur Bruce Toussaint l’a poussé sur la logique du mot d’ordre. « Même si c’est le RN ? » a-t-il demandé. Le député a répondu en reprenant « tout sauf LFI ». La phrase, répétée, ferme la porte à tout accord avec LFI. Elle ouvre d’autres options.

Selon sa formule, l’électeur peut voter blanc. Il peut aussi choisir « ceux qui sont en face ». Il n’énonce aucune préférence positive. Cette flexibilité assume un report de voix sans filtre partisan. Elle alimente un débat sur la frontière avec l’extrême droite. La séquence survient alors que la campagne municipale s’amorce.

Laurent Wauquiez a aussi dit ne pas comprendre les propos initiaux de Martine Vassal. Il a rappelé qu’une campagne se mène pour défendre ses positions. En 2024, LR avait refusé toute consigne au second tour législatif. Cette fois, la ligne est explicitée et assumée désormais.

Une consigne nationale face aux réalités des duels locaux

Les municipales se jouent commune par commune. Au second tour, les listes cherchent souvent des alliances. LR affronte parfois LFI, parfois Renaissance, parfois le RN. Dans ce cadre, une consigne nationale peut peser sur des situations très différentes. Les appareils locaux restent maîtres des accords, sur le terrain.

La position exposée sur TF1 tranche avec la prudence de 2024. Elle intervient dans un moment de polarisation. Pour Laurent Wauquiez, l’objectif affiché est d’empêcher une victoire de LFI. Le mot d’ordre peut aussi accentuer les tensions internes. Il oblige chaque électeur à arbitrer.

À mesure que les investitures seront connues, la stratégie devra se préciser. LR pourra choisir l’appel au vote blanc, ou le soutien au rival. La question des alliances avec l’extrême droite restera centrale. Les prochains mois diront si la consigne tient, ou si elle évolue selon les villes.

Ce que cette consigne change avant le scrutin municipal

D’ici 2026, les configurations locales décideront du poids de cette ligne. Les candidats LR devront clarifier leurs alliances. Les adversaires demanderont des explications. Laurent Wauquiez, en fixant un interdit, mise sur la cohérence. Reste à voir si l’électorat suivra, ou préférera l’abstention. Le débat se jouera dans chaque ville. Une chose est sûre, la campagne promet des seconds tours disputés.

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