Ils pensaient partir pour un simple hiver au soleil, le temps d’une parenthèse rassurante. Peu à peu, cette île européenne a imposé un autre rythme et bousculé leurs certitudes. Le climat doux, la sociabilité quotidienne et un sentiment de liberté installent un nouveau cap. Pour beaucoup de retraités français, l’idée du retour paraît moins évidente à chaque séjour prolongé.
Une île européenne où l’hiver se transforme
Au large des côtes africaines, l’archipel des Canaries est rattaché à l’Espagne et attire des millions d’Européens chaque hiver, selon la presse spécialisée. Les Français y arrivent d’abord pour quelques mois durant la saison froide. Avec le temps, les habitudes changent, les séjours s’allongent et le projet d’installation prend forme sans pression, au fil d’un quotidien plus lent.
Les températures oscillent le plus souvent entre vingt et vingt six degrés, presque toute l’année. L’air marin et la lumière constante aident à bouger davantage. À Puerto de la Cruz, certains marchent tous les jours, nagent ou pratiquent le yoga face à l’océan. Jean Marc, soixante douze ans, dit ressentir moins de douleurs et davantage d’élan au fil des semaines.
Claudine, soixante sept ans, a réalisé un repérage en deux mille dix huit. Deux mois plus tard, elle vend sa maison et s’installe à Puerto de la Cruz, convaincue d’avoir trouvé son cap. Son expérience pousse des couples à tester, observer, comparer puis décider. Dans ce décor, une île européenne devient souvent un choix durable.
Vivre mieux sur une île européenne à budget maîtrisé
Les repas au restaurant tournent entre dix et quinze euros par personne, ce qui facilite les sorties fréquentes. Les courses du quotidien reviennent environ vingt à trente pour cent moins cher qu’en métropole. Cette baisse globale soulage un pouvoir d’achat déjà contraint pour certains ménages.
Côté logement, un deux pièces proche de la mer se loue à des niveaux raisonnables. Les loyers s’établissent entre cinq cents et sept cents euros selon l’emplacement. Sur cette base, beaucoup conservent de la marge pour les loisirs et les déplacements. Sur cette île européenne, la retraite paraît plus confortable pour un budget identique.
Le système de santé espagnol rassure les nouveaux arrivants, avec consultations abordables, suivis sérieux et spécialistes disponibles. Les démarches sont jugées claires, avec moins d’attente et un sentiment d’écoute. Randonnées au parc national du Teide, aquagym, ateliers d’espagnol, chorales, bridge et danse rythment les semaines sans stress. Le Carnaval de Santa Cruz et les concerts en plein air nourrissent une ambiance chaleureuse qui facilite l’intégration.
Tester le quotidien avant de changer vraiment de vie
Pour éviter les décisions, beaucoup suivent la méthode évoquée par Alain. Ils viennent deux ou trois mois, vivent comme sur place et ne lancent aucune démarche administrative. La résidence fiscale reste en France durant cette période test.
Pendant ces séjours préparatoires, chacun explore les quartiers, observe les prix et teste les services de santé. Certains choisissent l’Abama Resort, un hôtel cinq étoiles tourné vers l’Atlantique avec jardins et golf. Sur la côte ouest, couchers de soleil et proximité des activités offrent des journées régulières. Le sommeil devient plus paisible.
Sur cette île européenne, les incontournables restent proches. Le parc national du Teide et le village de Masca marquent. Puerto de la Cruz et le Lago Martiánez laissent un souvenir fort. Siam Park, les plages de Las Teresitas et de Bollullo et le mini golf Santiago rythment le séjour. Mirador de Chipeque et les marchés de souvenirs complètent les sorties.
Un choix de retraite au soleil pour un quotidien apaisé
Sur place, les nouveaux venus ne fuient pas forcément leur pays. Ils privilégient une organisation plus souple et plus claire. Climat doux, coûts contenus, activités variées et liens humains tissés semaine après semaine créent une base solide. Après un premier séjour test, beaucoup officialisent leur installation. Pour eux, le bien être sur cette île européenne et la liberté priment désormais sur l’habitude.






