« Il était gentil, Johnny, mais il lui a laissé de drôles de dettes » : Laeticia Hallyday, pour elle la vie va reprendre

Laeticia Hallyday

Dans la famille Hallyday, une phrase revient comme un refrain. Elle mêle tendresse et comptes à régler. Laeticia Hallyday se retrouve au centre d’un dossier où l’intime croise le financier. La vie va reprendre, assure-t-on, mais rien n’efface les traces. Ces « drôles de dettes » ont imposé des ventes, des négociations et des compromis. Aujourd’hui, un verrou se desserre.

Laeticia Hallyday face au fisc

La veille, environ 500 fans se retrouvent à la Madeleine. Le lendemain, une quinzaine se rassemble à la maison Marie-Thérèse, à Denfert-Rochereau. Le père Horaist, ex-curé de la Madeleine, y officie. En haut lieu, on juge que l’hommage chanté relevait du « paganisme ». Le recueillement continue, plus discret.

Début 2018, l’administration fiscale française réclame 36 millions d’euros. Le montant reste une estimation des « risques fiscaux » du foyer. Il vise 2014 à 2017. Pierre Pradié, avocat fiscaliste, parle d’un « tsunami fiscal ». Il décrit une tempête procédurale et médiatique, avec des « coups impossibles à rendre ».

Huit ans plus tard, le dossier se referme « il y a quelques jours ». La vente de Marnes-la-Coquette débloque l’échéance. La maison est cédée pour 7 millions d’euros. À 50 ans, Laeticia Hallyday règle la dette. La bataille aura duré 96 mois, soit 2 920 jours.

L’accord avec Laura et David

À l’été 2019, Laeticia Hallyday sollicite l’avocat Gilles Gauer. Il doit obtenir un accord, respectueux des souhaits de Johnny. Le cadre reste le testament de 2014. Elle dit vouloir tout assumer, y compris les charges fiscales. L’enjeu est le droit moral, sur l’œuvre, et la mémoire, selon lui.

Elle se réconcilie avec son père, André Boudou. L’homme d’affaires la juge mal entourée. Il remplace ses conseillers et place des hommes de confiance. Le 3 juillet 2020, un accord est signé avec Laura et David. Effrayés par la dette potentielle, ils cessent de contester le testament de 2014.

« Solde de tout compte », 1 250 000 euros chacun. David donne sa part à Laura. 2 500 000 euros pour elle. Laura dit « lassée » et cite confidentialité. David garde « Sang pour sang » (1999), plus de 2 millions, et « Mirador » (1989).

Laeticia Hallyday et la double imposition

Selon Pierre Pradié, le couple payait ses impôts aux États-Unis, en Californie. Les filles y étaient au lycée. La famille vivait à Pacific Palisades. Le fisc français réclame un impôt sur les mêmes revenus mondiaux, pour 2014 à 2017. Laeticia Hallyday lance une procédure amiable, via l’article 26.

Olivier Sureau, « family officer », parle d’une réallocation entre fiscs. Il évoque « une somme assez importante », sans chiffre. Il confirme que la dette est payée et la double imposition supprimée. Les séjours sont vérifiés jour après jour. Des posts Instagram servent d’indices.

Trésorerie tendue, Laeticia vend Rolls, Lamborghini, motos, en leasing, sans plus-value. Depuis 2017, 7 millions de disques s’écoulent, royalties insuffisantes. En 2021, elle cède 14 millions de dollars la maison d’Amalfi Drive. La suivante brûle en janvier dernier. La villa Jade se loue jusqu’à 145 000 dollars la semaine.

Un anniversaire qui relance les projets autour de Johnny

Le 10e anniversaire de la mort de Johnny approche, et les projets reviennent. Georges De Sousa, chez Universal, évoque un album dans l’esprit du symphonique. Sorti en 2020, il s’est vendu à plus de 800 000 exemplaires. Côté cinéma, « Que je t’aime », porté par Jalil Lespert, paraît compliqué. Un biopic concurrent, mené par Cédric Jimenez, viserait deux périodes, 1962-1992 puis Miami 1995. Laeticia Hallyday a suggéré Raphaël Quenard.

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