À l’approche des fêtes, beaucoup veulent alléger la note, sans rogner sur l’essentiel. Michel-Edouard Leclerc met en avant un réflexe simple. Son message vise ceux qui hésitent devant chaque achat. Il rappelle qu’un prix se vérifie en magasin, plutôt qu’au hasard des habitudes. Dans beaucoup de foyers, la moindre différence de prix compte. C’est là que son conseil intervient. L’idée paraît banale, mais elle peut pourtant faire la différence.
Noël plus serré selon Michel-Edouard Leclerc
Le budget moyen consacré à Noël s’établit autour de 491 euros. Selon melty.fr, ce niveau devient le plus bas depuis 2017. La moyenne cache des écarts marqués. Les cadeaux et les repas restent prioritaires. Les dépenses secondaires reculent, car les ménages trient plus vite. Chaque poste est passé au crible, désormais.
Le budget médian tombe à 350 euros. L’écart avec la moyenne confirme des arbitrages inégaux. Michel-Edouard Leclerc y voit un signal simple. Beaucoup resserrent l’enveloppe, sans renoncer aux fêtes. Les achats s’étalent, au rythme des remises et des opportunités. Le moindre écart pèse sur la décision.
Les cadeaux représentent 297 euros en moyenne. Ce poste baisse de 26 euros sur un an. Certains limitent le nombre de présents. D’autres ciblent les enfants, ou misent sur le fait maison. La dépense se concentre sur l’utile. Elle privilégie la convivialité, plutôt que l’ostentation.
Pourquoi Michel-Edouard Leclerc parle de prix ?
L’inflation marque les rayons. Elle se voit dans l’alimentaire, mais aussi dans les jouets. Les vêtements et les loisirs subissent aussi des hausses. Les consommateurs anticipent davantage. Ils surveillent les étiquettes et guettent les remises. Ils cherchent aussi à éviter l’achat impulsif. Beaucoup préparent souvent une liste avant d’acheter. Ils suivent l’évolution des prix semaine après semaine.
Les promotions deviennent un repère central. Les comparateurs et les catalogues aident, mais ils ne suffisent pas. Les marques de distributeurs gagnent du terrain. Elles offrent un compromis entre coût et usage. Dans le même temps, les extras reculent. Décorations et tenues passent après.
Cette prudence s’installe. Les ménages reportent, regroupent, et ajustent. Certains préparent des cadeaux eux-mêmes. D’autres réduisent la liste des invités. Le mot d’ordre reste la maîtrise. Michel-Edouard Leclerc résume surtout un réflexe : décider après avoir regardé les prix.
Le geste en magasin qui change la facture
Le dirigeant d’E.Leclerc pousse à « aller dans les magasins ». Il invite à vérifier les prix, produit par produit. Il recommande de choisir l’offre la moins chère. Le geste paraît basique. Pourtant, il agit sur le ticket de caisse. Il évite aussi l’achat par automatisme, notamment les jours chargés.
Il encourage à varier les enseignes et conseille d’arbitrer rayon par rayon. Les écarts peuvent rester importants. Ils existent même entre produits proches. Ils concernent aussi des marques nationales. Une offre très visible n’est pas toujours la meilleure. Il faut vérifier, puis décider.
Michel-Edouard Leclerc présente cette méthode comme un retour de pouvoir. Elle limite l’effet du marketing et des habitudes. Elle transforme l’achat en comparaison active. Le gain dépend du temps disponible. Il dépend aussi de la rigueur au moment du choix. L’objectif reste clair : payer moins, sans se priver.
Ce qu’il reste à surveiller avant les achats
Les prochains jours vont concentrer l’essentiel des arbitrages. Les promotions vont se succéder. Beaucoup ajusteront leur liste et leurs priorités. Certains préserveront un repas généreux, puis couperont ailleurs. Les cadeaux restent souvent au centre. Le conseil de Michel-Edouard Leclerc invite à rester vigilant. Un dernier contrôle des prix aide. Cette attention peut éviter des dépenses inutiles, sans abîmer l’esprit de Noël.






