70 cm de neige à Saint-Tropez, 80 cm à Bordeaux… Cette tempête de neige hors du commun que n’ont jamais oubliée les habitants du littoral méditerranéen

neige

Sur le littoral méditerranéen, une tempête a renversé les habitudes. Saint-Tropez a connu 70 cm au sol, un chiffre resté célèbre. Bordeaux a vu 80 cm dans ses rues, loin des images attendues. Des décennies plus tard, le souvenir refait surface dès que le ciel blanchit. La neige a figé les villes, et elle a installé une référence durable.

Quand la neige revient, le souvenir remonte aussitôt

Après un redoux, Météo-France annonce un retour des flocons cette semaine. Selon mariefrance.fr, plusieurs départements passent en vigilance jaune. Le risque porte sur le verglas et des cumuls importants. Le service évoque des précipitations épaisses et collantes. Elles peuvent abîmer des équipements.

En février 1956, la bascule survient après un janvier exceptionnellement doux. Un flux continental glacial venu de l’Est s’impose d’un coup. Il dure trois semaines. Météo-France y voit la plus forte séquence depuis 1900. Lyon atteint –21 °C, Agen –22 °C, Metz –23 °C, et Nancy –25 °C.

Sur la Riviera, les relevés affichent jusqu’à 70 cm de neige à Saint-Tropez. On note 60 cm à Saint-Raphaël. À l’ouest, une tempête du 21 février isole l’Aquitaine. Bordeaux mesure jusqu’à 80 cm dans ses rues. Des zones rurales du littoral se retrouvent recouvertes. À Nice, certains sortent les skis.

Zones ravitaillées, ports figés, la neige complique tout

L’épisode coupe des secteurs pendant plusieurs jours. La neige et le gel ferment des routes, et ralentissent les secours. Nice-Matin rapporte des ravitaillements par hélicoptère. Draguignan et la presqu’île de Saint-Tropez figurent parmi les zones touchées. Les coupures durent, et la logistique sature vite.

Les ports se heurtent aussi au gel. Le port de Saint-Tropez, comme celui de Saint-Raphaël, voit des bateaux englués. Les berges et les étangs se figent, selon le récit cité. Le commerce maritime et fluvial se dérègle. Des liaisons s’interrompent, et les manœuvres deviennent impossibles.

Sur la Riviera, la scène surprend et frappe les esprits. Les infrastructures locales restent peu adaptées à ce type d’hiver. Les autorités gèrent l’urgence, sans repères récents. Les images de skis sur la Promenade des Anglais marquent. L’épisode devient un récit collectif, transmis de génération en génération.

Végétation détruite et trace durable dans le Sud

Le froid mord la végétation méditerranéenne. Palmiers, mimosas, orangers, citronniers, lauriers-roses et eucalyptus subissent le gel. Certaines espèces restent prisonnières plusieurs nuits. Les jardins se dégradent vite. Les dégâts s’étendent sur des alignements entiers. La reprise du printemps ne répare pas tout.

Les récoltes encaissent un choc, notamment pour l’olivier. Les dégâts agricoles sont majeurs dans la région. Seul un tiers des oliviers survit à l’épisode. Les vergers perdent des arbres, puis des années de production. Pour des communes rurales, l’impact pèse sur l’emploi local et sur les revenus.

Cet hiver reste un repère météorologique en France. Le texte souligne une tendance au réchauffement climatique. Dans ce cadre, un épisode de neige comparable apparaît peu probable. Le souvenir, lui, reste vivant. Il ressurgit dès qu’un bulletin d’alerte se diffuse, même loin du Sud.

Des épisodes rares, mais des précautions toujours nécessaires

Cette semaine, les vigilances invitent à anticiper le verglas. Les autorités suivent les cumuls annoncés et les incidents possibles. Les comparaisons avec 1956 reviennent, mais elles exigent de la prudence. Météo-France rappelle des flocons attendus en de nombreux endroits. Les habitants s’organisent, surtout dans les zones exposées. La neige peut surprendre, même quand l’hiver semblait s’adoucir. Restez prudents partout !

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